Bad Vegan : Sarma Melngailis estime la fin du documentaire «trompeuse»

C’est sur son blog personnel que Sarma Melngailis, l’ex-star du vegan, a choisi d’apporter des précisions à propos du documentaire à succès «Bag Vegan : arnaque au menu», lancé sur Netflix le 16 mars dernier.

Dans cette lettre ouverte, Sarma Melngailis affirme ainsi que la fin du documentaire «est dérangeante et trompeuse. Je ne suis pas en contact avec Anthony Strangis et j’ai fait ces enregistrements bien plus tôt que ce qu’indique le documentaire», écrit-elle à propos de cette séquence, où elle appelle son ex-compagnon pour l’avertir de la réalisation du documentaire, et de savoir si, oui ou non, il souhaite témoigner (nous avions consacré un article sur le documentaire en lui-même).

Elle estime également ne pas avoir «fui en 2015» comme elle l’a trop souvent lu dans la presse. «Je ne suis pas partie volontairement. Je ne connaissais pas les fonds dont disposait Anthony à l’époque et je n’avais plus accès à mes appareils électroniques ni à mes mails ou sms», peut-on lire.

Sarma Melngailis explique n’avoir pu visionner le documentaire que 12 jours avant sa mise en ligne, et qu’elle n’a jamais eu son mot à dire sur le montage et la manière dont le récit a été construit. «L’histoire est si étrange et compliquée, même pour moi, qu’il parait inévitable que le documentaire présente certaines choses de manière erronée. (…) Au-delà de mes interviews et des éléments que je leur ai fournis, je n’ai pas participé aux décisions sur la manière de raconter les choses», assure-t-elle.

Pas d’enrichissement personnel

Si elle reconnaît toutefois que beaucoup de choses sont «justes» dans le documentaire, bien qui lui soit difficile de ne pas s’attarder sur les quelques erreurs, Sarma Melngailis précise qu’elle ne s’est en aucun cas enrichie personnellement en participant au documentaire. Mais qu’elle a tout simplement négocié avec la production afin que ses anciens employés soient dédommagés pour les torts causés.

«En échange des informations et des images personnelles mises à disposition du documentaire, les producteurs ont accepté de payer un avocat en mon nom qui, le jour même, a envoyé l’argent à l’avocat représentant mes anciens employés. Le fait est que, à part avoir dédommagé mes anciens salariés, je n’ai réalisé aucun profit avec Bad Vegan. Netflix et la production peuvent le confirmer», souligne-t-elle.

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